Le printemps - accompagné d'une pluviosité intense ! - a fait naître une végétation voluptueuse, dense, aux verts contrastés alliant le vert ténébreux de certains conifères au vert presque fluo de certains feuillus.

Ce vert végétal est dû à la présence de chlorophylle regroupant un ensemble de pigments verts fixés dans les chloroplastes permettant aux  végétaux l'absorption de l'énergie lumineuse et le processus de la photosynthèse.

En peinture,  plus ou moins de bleu, plus ou mois de jaune et voilà le vert dans toutes ses nuances. C'est une couleur mal-aimé dans le monde des comédiens : la superstition théâtrale bannit cette couleur... elle porterait malheur ! et, c'est peut-être la mort de Molière vêtu à ce moment là d'un habit vert qui serait à l'origine de ce rejet.

Toujours est-il que cette couleur habille bouquets et compositions et met en valeur la couleur  et le graphisme des fleurs élargissant ainsi la palette colorée. La verdure y est introduite par des feuillages au port naturel ou aux tressages sophistiqués. Il y a les feuilles velues (comme l'oreille d'ours = stachys), glabres (comme le lierre = Hedera helix), mates (comme les feuilles d'oiseaux du paradis = strelitzia), brillantes (comme le laurier-cerise) ; des feuilles capturant toutes les formes géométriques, des feuilles souples comme l'aspidistra aux plus raides comme certains cactés.

Le vert est une couleur très présente dans notre quotidien : on lui confère des vertus apaisantes lorsqu'il revêt les murs de nos pièces ; il symbolise l'éveil à la vie à cause du renouveau de la nature, la jeunesse à cause de sa croissance, l'immortalité à cause de la longévité de certaines espèces végétales ; c'est un couleur associée à l'espérance et à la guérison : les pharmaciens ont adopé sa couleur pour leur enseigne.

L'expression "se mettre au vert" est bien-aimée puisqu'elle signifie se mettre au repos, rechercher un peu apaisement dans la verte campagne. Les ingrédients seraient enfin réunis avec l'apparition du soleil. C'est une invitation...